Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 293] [p. 293] C'est moi. Nur dass lasst mich Euch sagen. Friedrich De la Motte-Fouqué. C'est moi dont le discret hommage Suit vos pas dans l'ombre du soir; C'est moi qui demande au miroir De nos fontaines votre image. Dans vos regards qui lit sa loi? Qui, plus que vous, dans vos alarmes, Faut-il consoler de vos larmes? C'est moi! C'est moi qui tout bas vous appelle Sous la branche du peuplier; Moi qui voudrais vous oublier Quand d'autres disent: ‘Qu'elle est belle!’ [pagina 294] [p. 294] Pourtant qui vous garde sa foi, Et vous aime sans vous le dire, Heureux de votre seul sourire? C'est moi! C'est moi qui donnerais ma vie A l'instant pour un mot de vous; Moi qui verrais, à vos genoux, Avec dédain l'or qu'on envie. Qui voudrait même être le roi, Si, par vos beaux yeux souveraine, Vous vouliez devenir la reine? C'est moi! Août 1828. Vorige Volgende