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Ga naar margenoot+L'Electeur Palatin à M. Junius († ms. p. br. 95). Inertie des Princes Allemands.
*** Il paroît que Junius de Jonge (V. 237) avoit passé d'Angleterre en France: le 17 juillet l'Électeur écrit à Walsingham: ‘Ex litteris tuis intelleximus quibus de causis communicato cum D. Amiralio consilio, placuerit vobis famulo nostro Joanni Junio dare negotium ad loca cognita proficiscendi. Quod cum a vobis, quibus communem verae Religionis causam scimus esse magnopere cordi, pio erga Gentem ipsam affectu institutum sit, nihil ejusmodi factum putamus in quo convenire vobiscum facile non possimus, nisi quod restare arbitremur apud Deum ardentibus votis insistendum ut causae propriae adesse et conatus piorum et afflictorum gubernare et dirigere ad nominis Sui gloriam non desistat’ (* ms. p. br. 95).
... Quant aux discours que vous faictes à noz Electeurs, touchant le faict du Duc d'Albe, il est très-certain et le croyons ainsi, mais qui est celuy qui peult contre, quand personne ne veult rien faire, et que les Seigneurs sont tant aveugles, qu'ayant les yeux ouverts, ne voyent goutte!
Quant aussi à la mort de la Royne de Navarre, nous en sommes aussi très-marris, mais nous en remettons le tout à la volunté de Dieu; elle nous a préparé le chemin, il nous fault aller ce jourdhuy ou demain après. Il nous est advis que, si eussions esté présentz, avec l'aide de Dieu, y eussions trouvé remède; Mademoiselle de BourbonGa naar voetnoot1 est merveilleusement fachée de la mort de la dite Royne et non sans cause. Nous avons entendu très-voluntiers que sa Majesté vous a escoutté amiablement touchant son faire aussi, et ne me semble point estre nécessaire que demeu-