Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VI 1577-1579
(1839)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij† Lettre DCCCLXI.
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Ga naar margenoot+au Prince (voyez par ex. T.V. p. 565, in f.), qui, par sa recommandation, lui rendit souvent de grands services. Encore le 24 sept. les Etats de Hollande avoient accordé au Comte, comme marque de reconnoissance, ‘oock op het ernstig schryvens en versoek van syne F.G.,’ une pension annuelle de 5000 livres. Résol. des Et. de Holl. 1578, p. 510. Monsieur mon frère. En ceste instant j'ay receu advertissement comme le Prince de Parme ast mandé à l'Embassadeur de l'Empereur de se vouloir trouver à Rurmonde, et que là il espéroit de le veoir et traicter avecque luy; or comme par celà il semble qu'il ast quelque practique ou entreprinse sur le pais de Geldres, il serat mervilleusement bon d'y pourveoir en temps, faisant en toute diligence marcher ung 8 ou 10 compaignies de | |
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Ga naar margenoot+ceulx qui sont esté devant Deventer, les repartissant en la ville de Venlo, Wachtendonck, Strael, et Geldres, car il fault mieulx un peu de dépence, que se perderGa naar voetnoot(1) de tout. - L'on m'ast aussi anvoié une certaine requesteGa naar voetnoot(2) présenté par aulcungs Barons, nobles, et villes de la duchée de Geldres, dont vous amvoie copie, par où l'on voit bien de quelx humeurs qu'i sont, et que, si bientost n'est proveuGa naar voetnoot1, que beaucoup de mal en porroit ensuivre. Je vous prie me mander souvent de vos novelles, mesmes quel ordre vous avés donné pour les dit plasses si-desus dénommés, et si vous sçaviés à parler de ceste requeste, il serat bon de se bien enquester de où elle vient, et si ceulx sur le nom desquels elle ast esté présenté, l'avouent ou point. Il me semble estrange qu'ilx ne le nous ont premièrement donné à cognoistre, et crains que serat la mesme demenée d'ArthoisGa naar voetnoot(3). Les affaires d'issi, Dieu merci, sont en fort bon train, moiennent qu'il n'y vienne changement. Nous sommes issy en la plus grande tristesse du monde pour la grande maladie de Mr de Boussu. L'on me mande qu'il y ast bien peu d'espoir de sa vie. Certes le païs perderoit beaucoup à ung tel personage. J'espèr que Dieu ne nous fouldratGa naar voetnoot2 tant affliger. A tant me recommenderay très-affectueusement à vostre bonne grâce .... De Gent, le 18me de décembre 1578. |
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