Lettre DCCLIX.
Ga naar margenoot+La Princesse au Prince d'Orange. Elle espère qu'on aura permis au Prince l'exercice de la Religion.
*** Il ne semble pas que le Prince ait cru pouvoir déjà aborder une question pareille. Un an plus tard les choses avoient bien changé; et néanmoins, même alors, il usoit en cela de la plus grande réserve. ‘Le 19me de septembre 1578, Monseigneur le Prince d'Orenge déclaire comme il a pleust à Dieu lui envoier une fille, laquelle il requiert faire baptiser selon sa religion, de laquelle, comme le libre exercice est permis en ceste ville, son Exc. désire de jouir du dit exercice, ce qu'icelle n'at voulut faire sans au préalable en advertir les Estatz.’ Rés. MSS. des Et.-G.
Monseigneur! Je désirerois bien estre asseurée que vous n'allés plus sy souvent menger hors de vostre logis du soir, car l'on m'a dit que les bourgois ont esté tout fâchésGa naar voetnoot(1). Je vous supplie, Monseigneur, de prandre ung peu plus de garde à ce quy est pour vostre conservation. Aussy je désirerois fort savoir sy les Estas ne vous auront poinct permis quelque exercice de la religion, soit secrètement ou aultrement; car je ne voy poinct, Monseigneur, comme vous pourés demeurer plus longuement sans cella. Je sçay bien que vous y pencés, mais le désir que j'ay que Dieu face tourjours de plus en plus prospérer vostre labeur, me faict prandre la hardiesse de vous dire ce mot. Je voudrois que Monseigneur peust venir ung tour à Bréda, car je ne sçay sy sera bon de