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Lettre DCCLIII.
Les Députés des Etats de Hollande et de Zélande au Prince d'Orange. Négociations avec D. Juan.
*** Le Prince (et c'étoit assez sa coutume) désiroit une bonne et ferme résolution. Les Députés entroient parfaitement dans ses vues, appuyant toutes les mesures énergiques.
Arrivés le 19 août, le même jour leurs voix (preuve remarquable de la force du parti modéré; p. 145) décident la démolition du château d'AnversGa naar voetnoot(1). ‘Quam die van Antwerpen even te passe dat de Gedeputeerde van H. en Z. ten selven dage in de vergaderinge waren... verschenen;... overmits sy met de twe stemmen versterkt werden, also sylieden anders te dier tyd 't niet en souden selve hebben connen obtineren:’ Bor, 855b.
Le 20 les Etats-Gén. s'adressent au Duc Jean-Casimir, pour qu'il leur prête secours en cas de guerre; (‘Uwe brieven,’ répond-il, ‘van 20 Aug. syn den eersten Sept. aen ons gelevert: ’ Bor, 873b): démarche qui devoit heurter les sentiments
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Ga naar margenoot+de plusieurs, vû le zèfe du Duc et de sa Famille pour la Réforme.
Le 21 ‘par pluralité des voix, semblable acte pour le désmantèlement du chasteau de Gand, comme a esté donné à ceulx d'Anvers:’ Rés. d: Et-G.
Monseigneur! Nous avons receu la lettre, laquelle a pleu à v. Exc. nous escripre responsive sur la nostre du ije de ce mois. Nous faisons journellement nostre devoir pour induire les Estats de prendre ungne bonne et ferme résolution, réprésentans les inconvéniens causez de ceste irrésolution et voye moyenne dont les Estats usent, au moyen de laquelle laissent à Don Jan le nom de Gouverneur, luy donnant en conséquence le pied pour faire menées et conserver le crédict et l'authorité aprez les souldartz et tous aultres; mais nous ne profictons guères, non pource que l'intention de la généralité des Estats ne seroit bonne, mais pour craincte de la guerre, et principalement pour la mauvaise conduicte de la guerre et des moyens de recouvrer argent; combien que ce nonobstant demeurent en leur dernière résolution, de rien traicter avecq Don Jan, avant qu'aura laissé le chasteau et ville de Namur, Marienbourch, Charlemont, et aultres par luy occupez; comme v. Exc. verra par les lettres de Grobbendonck et des Estatz icy joinctes. On a aujourdhui receu lettres dudit Grobbendonck, par lesquelles il déclare que sera icy demainGa naar voetnoot(1) avecq bonne assurance de la paix.
Quant au faict du Gouvernement, nous trouvons bon
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Ga naar margenoot+l'advisGa naar voetnoot(1) que v. Exc. a pleu là dessus donner, lequel semble accorder à la proposition des Nobles, dont en laditte nostre lettre a esté faict mention, comme plus amplement peult apparoir par la mémoire de ce exhibée icy joincteGa naar voetnoot(2). Or pour ce que les Députez des Estats sont après de v. Exc. pour requérir icelle de se trouver en ceste ville, comme estant du Conseil d'Estat, et que v. Exc. par là aura moyen de plus amplement sur ce informer les Estats, n'en ferons sur ce plus long discours.
De ce que depuis est advenu des lettres interceptésGa naar voetnoot(3) de Grobbendonck, avons escript à v. Exc. par lettres du ve de ce mois, et combien qu'avons estimé que Grobben donck faisoit mauvais office, et que l'avons aussy remonstré aux Estatz; toutesfois, comme ainsy soit que tous les aultres estoient de contraire opinion, le tenant pour bon patrioteGa naar voetnoot(4) et amateur de la patrie et du bien
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Ga naar margenoot+publicq, n'avons sceu empescher l'envoyGa naar voetnoot(1) desdittes lettres ou faire aultre fruict; principalement estant ceste opinion secondé des Nobles, et entre aultres du Comte de Boussu.
On a faict commandement de la part des Estats par lettres aulx Seigrs et gens de longue robbe et aultres estans à Namur, de retourner incontinent par deçà, soubz peine contenue en la Union. On a aussy résollu de saisir de Don Jan, et de ceulx qui sont aprez de luy, leur tractemens et gaiges, et les domaniesGa naar voetnoot1 de sa Majté, ce que semble tendre à quelque bonne et finale résolution.
Le Comte de Lalaing avecq le Sr de Frésin est escappé hors les mains des souldarts, et la mutination a prise fin, soubz promesse de prompt payement de tout ce qu'on doibt aulx souldarts mutinez, lequel payement on va procurant; mais il est à craindre qu'iceulx paiez, les aultres régimens vouldront faire le mesme, et que cela ne soit à la fin cause d'ultérieure communication avecq Don Jan.
Quant à l'artillerieGa naar voetnoot(2) de v. Exc., n'avons encores sceu avoir fin. On nous a objecté que v. Exc. seroit aussy obligé de rendre l'artillerie appartenant à sa Majté et aux villes; nous avons respondu que ne demandions restitution que de l'artillerie saisie en temps de paix, et non
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Ga naar margenoot+de celle qu'estoit prise en guerre, et que les Estats n'estoient fundez de sureceoir la rendition de l'artillerie saisie par forme de confiscation, laquelle se doibt restituer promptement ensuyvant le xe article de la Pacification, soubz pretext de réavoir celle qui a esté acquise en guerre, de la restitution de laquelle on parlera premièrement en l'assemblée générale, selon le iijme article, et qu'il n'y avoit apparence de dire que aulcuns pièces apartenoient à villes particulières, pour ce que les Espagnolz s'en estoient serviz contre v. Exc., et que le contract de Pacification ne faisoit de ce aulcune mention ou différence; ce non obstant n'avons rien obtenu, fors qu'on le devroit remonstrer par requête, ce que nous ne semble convenir.
Touchant HeusdenGa naar voetnoot(1) on a aujourdhuy appoincté qu'on dépeschera lettres itératives au Capitaine et souldarts, à fin que sortent incontinent et se retreuvent au Camp devant Bolduc ou Bréda, estant à ceste fin ordonné Commissaire pour faire le discomptes, et, quant au payement desdits souldarts, ont les Estats résolu de requérir les Estats de Hollande et Zélande, pour furnir leurs arréraiges en tant moyngs de leur quote.
Avecq cestes va ungne lettreGa naar voetnoot(2) du Gouverneur de Limborch avecq ung extraict d'une aultre sienne, par lesquelles semble que Don Jan veult joindre ses forces et
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Ga naar margenoot+faire quelque entreprise, soit pour secourir Bolduc, Bréda, ou aultrement.
Les Nobles ont aujourdhui de rechief proposé de faire ung Conseil de la guerre et d'Estat, respectivement avecq absolute puissance de pouvoir résouldre, mais on n'a rien arresté. Nous ne fauldrons de faire tout ce que sera possible pour parvenir à la forme de Gouvernement par v. Exc. proposéGa naar voetnoot(1), mais ce pendant supplions très-humblement que v. Exc. soit servie de nous faire scavoir l'intention de v. Exc. sur la charge de l'abbé de St Gertrud et des aultres DéputezGa naar voetnoot(2), désirants en tout bien humblement obéir à ce que v. Exc. nous plaira commander. Et sur ce, Monseigneur, nous recommandans très-humblement en la bonne grâce de v. Exc., prions Dieu de la maintenir en toute prosperité, en longue et salutaire vie. De Bruxelles, le xje de Septembre 1577.
De v. Excell. très-humbles et obéissants serviteurs,
Johan de WarckGa naar voetnoot(3).
Le premier acte du Prince fut de rendre la guerre inévitable, au moment même où l'on venoit enfin de conclure la paix.
D. Juan avoit cédé.
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Ga naar margenoot+La nouvelle que le Prince alloit se rendre en Brabant, l'avoit lortement ému; cependant Schetz étoit parvenu à l'appaiser. Les voies de conciliation avoient enfin conduit au but; les Députés, convaincus qu'il n'y auroit plus d'obstacle à un accord, se réjouirent de la réussite de leurs travaux: ‘omnes qui praesentes aderant, tum et sua Serenitas, singularem se percipere voluptatem manifeste et mutuâ congratulatione testabantur:’ Burm, l.l. p. 94. - Ils avoient bien conjecturé que, puisque D. Juan ne rèsistoit que sur un seul article, d'ailleurs très-secondaire, on se conformeroit en cela à ses désirs. En effet sa déclaration entière reçut l'assentiment général: ‘audita est attente et judicata ab omnibus aequitati et rationi consentanea:’ p. 96. Seulement, comme ceci se passoit dans une séance d'après-midi et que les affaires majeures se décidoient d'ordinaire le matin, on remit la conclusion formelle au lendemain. Alors, le 23 sept., les Etats-Généraux acceptèrent le Traité: ‘summo studio magnoque consensu, suffragiorum ita numero decernente, declarârunt Ordines pronunciàruntque accipere se Pacem:’ l.l. p. 97.
Il est vrai, les Députés de la Hollande avoient voulu différer la décision jusqu'à l'arrivée du Prince, en route d'Anvers pour Bruxelles; et plusieurs membres des Etats, allés à sa rencontre, n'assistèrent pas au vote définitif. Mais on avoit décidé la veille, en pleine Assemblée, que le vote auroit lieu; et, en tout cas, l'absence de quelques Membres pouvoit d'autant moins le frapper de nullité, qu'il ne s'agissoit pas de prendre une résolution soudaine ou précipitée; mais de ratifier un arrangement, qui, par la disparution des derniers obstacles, étoit de fait terminé.
Le Prince arriva le même jour. Avec beaucoup de finesse, en un instant, il sut tout renverser.
On avoit la paix; on eut la guerre. Voici comment.
D'abord on revint sur le vote final. Ceux qui avoient été absents, se plaignirent: ‘quidam culpare coeperunt conclusionem uti vitiosam, immaturam, nimisque praecipitatam.’ l.l. p. 98. Les Députés vers D. Juan dûrent exposer les conditions de paix au Prince en particulier. Il affecta de les approuver avec de légères modifications. ‘Varie tum ibi de Pacis conditionibus disceptatum
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Ga naar margenoot+fuit tantumque alternis disputationibus perfectum ut tandem et Princeps in Ordinum sententiam adduceretur, paucis admodum capitibus immutatis:’ l.l.
C'étoit un premier pas. Le second fut de retracter l'adhésion au changement unique proposé par D. Juan. Le Prince feignitGa naar voetnoot(1) de considérer la chose comme non encore décidée: rem velut ‘dubiam, cum tamen certa esset, ad aliam Ordinum consultationem rejecit, addens, si ita ut nos diceremus, se res haberet, Ordines prioris sui decreti non futuros immemores:’ Schetz, l.l. p 99. Le changement fut alors rejeté. ‘Postridie plane diversum decreverunt Ordines:’ l. l.
Ce n'étoit pas encore assez. - Après deux mois environ de négociations difficiles, après avoir, de part et d'autre, examiné, dans le plus grand détail, chaque article en particulier, on étoit enfin tombé d'accord sur tous les points du projet de Traité. Et maintenant, tout à coup, ‘incertum quibus instigantibus,’ dit Schetz, trois conditions importantes furent ajoutées.
D. Juan considéra comme une insulte ce renversement subit de tout ce qu'on avoit péniblement édifié. - Il suffira de transcrire une de ces conditions, pour que le but d'arriver à une résolution forte (p. 161) soit manifeste. ‘Syne Hoogheid soude hem dadelyk begeven in den lande van Luxemborg, volgende syne aanbiedinge, en aldaer de Nederlanden regeren by advyse van den Rade van State, die daer wesen sal, of die de Staten bequaem vinden souden, en souden alle saken verrichten, volgende de Pacificatie, by meerderheid van opiniën of stemmen. En gemerkt 't klein getal van dien, de Staten souden eenige denomineren om in den Rade te beraedslagen en besluiten:’ Bor, 875b.
On comprend qu'un des principaux griefs du Roi contre le Prince fut sa conduite en cette occasion. ‘Les Députez des
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Ga naar margenoot+Etats furent près de nostre Frère pour signer de part et d'autre les propositions; mais à la malheure; car cet ennemi commun et perturbateur du repos public, voyant que de Hollande, où il étoit, il ne pouvoit par ses subtilitez et ptatiques empêcher cette Paix et Réconciliation, s'est pressé aussitost de venir à Bruxelles, et, faisant semblant de vouloir la paix, il a suscité et causé la guerre, en proposant de nouvelles conditions, dont il n'avoit point encore été parlé; ensuite qu'il est venu à bout de son intention, rompant tout ce qui avoir été accordé, comme il est notoire à tous:’ Dumont, V. 1. 372.
Après un changement pareil, Schetz jugeoit avec raison toute démarche inutile: ‘libere et aperte declaravi irritam futuram legationem propter novas, praeter capitum aliquot mutationem, actioni jam antea deliberatae adjectas conditiones... Neque enim ut id fiat in negotio jam confecto aequum videri, insolitum et indecorum esse, et suam Serenitatem merito offensam fore:’ Burm. An. I. p. 108. En effet la proposition nouvelle étoit presqu'une dérision. ‘Austriacus indignationem concepit, et datis quarto nonas Octobris litteris, de iniquis ipsorum postulatis graviter est conquestus;... huc ipsos accedere ut sentire videantur Regi in his suis Provinciis nihil praeter titulum et inane Principis nomen, omni praeterea authoritate exuto nudatoque concedendum, praesertim per institutionem novi Concilii, cujus arbitrio Provincias, sententiis et decretis suffragiorum numero praevalentibus, gubernari velint. Quod etiam Auraicae Principem, ejusmodi propositionis authorem, in suam societatem adsciverint, Regem aegerrime laturum:’ l.l. La guerre étoit virtuellement déclarée. ‘Ita tandem, quod non sine suspirio proferendum, fractâ dissolutàque pace bellum manifeste denuntiatum est:’ l.l. p. 109.
Du còté des Etats on ne vouloit plus guérir la plaie; on déchiroit l'appareil. D. Juan écrivit le 14 oct. une Lettre qui certes, si l'on tient compte des circonstances, étoit très-modérée (Bor, p. 884b); puis encore le 20, ‘menende altijds (comme on le remarque, en son nom, dans un écrit apologétique) “dat de Staten hen
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Ga naar margenoot+souden gemodereert hebben..., maer is al ter contrarie geschied, sulx dat sy moedwillige brieven geschreven hebben, vol van calumnien en dreigementen:” Bor, 885a. Strada aussi remarque: Responsionis loco non nisi querelae ac minae (quippe moderante cuncta Orangio) reddebantur:’ I. p. 533. On ne sauroit guères le nier; car cette réponse, publiée par M. Bondam (On. St. III. p. 299-307), est un véritable manifeste. Il semble que les Etats poussent l'insolence jusqu'à rappeler à D. Juan qu'il est bâtardGa naar voetnoot(1). Ils l'accablent de reproches, et néanmoins, depuis le traité mort-né du 23 sept., il n'avoit absolument
rien fait qui pût donner lieu à une telle diatribe. - Aussi y eut-il une opposition très-vive contre l'envoi de cette Lettre: datée du 8 oct., elle ne fut expédiée que le 29 (Bond. l.l. p. 301, sqq.). Plusieurs regrettoient fort la violence des démarches auxquelles on avoit si précipitamment entrainé les Etats: ‘Non defuere ex praecipuis Ordinum Proceribus qui Austriaci litteris non leviter perculsi perturbatique considerarent, irritato hac ratione suae Serenit. animo, quo tandem res evasura esset: Burm. An. 1. 169. Mais cette opposition encore fut brisée: le 29 oct. on expédia la Lettre, datée déjà le 8 (Bond. l.l. p. 301 sqq.). Dès lors on se trouva presque dans l'impossibilité de reculer. |
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voetnoot(1)
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Anvers. Le Prince semble avoir pris cette affaire fort à coeur. En 1579 il écrivit aux Etats-Gén. ‘Myne Heeren van Brussel sullen ons ook getuigenisse geven hoedanigen bystant wij haerlieden gedaen hebben, met onsen rade en overture henlieden geschied door de Gedeputeerde, so wel van onsentwege, als van wegen die van H. en Z., doen men met alle naerstigheid versor hte de afbrekinge van 't Kasteel van Antwerpen:’ Bor, II. 96a.
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voetnoot(1)
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demain, ‘Spe bonâ plenus ablegatus 12o Septembris veni Bruxellas:’ Schutz, ap. Burm, An. I. 74.
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voetnoot(3)
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lettres interc. Schetz tâchoit d'induire D. Juan à rendre la Citadelle de Namur, lui faisant entrevoir qu'après cette concession, il seroit facile, en exigeant la publication de l'Edit de paix en Hollande, de mettre le Prince d'Orange dans une position embarrassante; ‘cum Auraïcus ob religionis Catholicae commendationem nimiam esset aversurus, in Ordinum indignationem facile incursurum, qui beneficiis lucrefacti illi bellum moturi sunt:’ Burm. An. I. 67. Ceci ne pouvoit plaire aux Députés Hollandois. ‘Delecti Hollandiae non leviter offensi:’ p. 68. ‘Particula scripti quâ Catholicae religionis observantiae consulehatur, Hollandiae et Zelandiae Delectos non leviter offendit:’ p. 69.
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voetnoot(4)
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patriote. ‘Sententiae meae declarationem, quamquam Batavorum et Zelandiae Delecti criminarentur, approbârunt tamen reiiqui Ordines laudâruntque, gratias agentes pro sollicitudine et meo in Rempublicam studio:’ Schetz, ap. Burm. l.l. 70.
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voetnoot(1)
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envoy. ‘Missae sunt, sed tardius quam ut eum, in quem illas scripseram, elfectum obtinere possent:’ Schetz, l.l. p. 68.
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voetnoot(2)
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artilterie Il s'agit sans doute des canons donnés par les Rois de Hongrie à la Maison de Nassau pour des services contre les Turcs; le Duc d'Albe les avoit enlevés de Bréda; v. Meteren, p. 185d.
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voetnoot(1)
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Hensden. Déjà en mai dans une Remontrance du Prince d'Or. et des Etats de Holl. et Z, on lit: ‘die van H. en Z. hebben juiste en goede redenen van hen grotelyx te beklagen dat de Generale Staten in gebreke blyven, volgende de Pacificatie tot Gent gemaeckt, Heusden onder het Gouvernement van syn Excell. te laten komen:’ Bor, 816.
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voetnoot(2)
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Députez. ‘Zyn aan den Prince gesonden de Abt van St Geertruit, de Heere van Champangny, Doctor Elbertus Leoninus en den Advocaet Liesvelt:’ Bor, 872a. Voyez p. 144.
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voetnoot(3)
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J. de Warck. Né à Anvers, Pensionnaire de Middelbourg; chargé plus tard de diverses missions diplomatiques, et partisan du Prince Maurice: de Jonge, Unie v. Br. p. 137.
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voetnoot(1)
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feignit. Se fondant, d'après le récit de Schetz, sur les insinuations de M. de Sille, plus tard Sécretaire du Conseil d'Etat. ‘Asserente Sillio sane quidem consuluisse Ordines, non tamen definite constituisse quidquam, me contra, plane tum decrevisse, idem Brugensi Episcopo et Domino Willervallio asserentibus:’ l. l.
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voetnoot(1)
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bâtard. Ils veulent un Gouverneur ‘als E. H. uns entbotten,’ c'est-à-dire de sang royal, ‘eenen anderen Prince of Princesse van den bloede’ (voyez par ex. Bor, p. 859b), mais il doit en outre être ‘von dem bloith als sich gepuert;’ c'est-à-dire, enfant légitime. - V. Meteren dit: ‘D. Johan toonde mitter tijdt eenen inwendighen haet den Landen, te meer omdat hem vondt veracht om syn onwettige gheboerte, zijnde in Duytslandt en Nederlandt, boven alle andere landen, Bastaerden kleyn geacht:’ p. 119b. Il attribue mal-à-propos à cette circonstance l'origine des différends avec les Etats; car précédemment il n'avoit pas été question d'un reproche pareil; et, malgré ce mépris pour les bàtards, nous ne sachons pas que jamais pour ce motif on ait recusé Marguerite de Parme.
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