* Lettre DCLII.
Le Comte Philippe de Lalaing au Prince d'Orange. Après le désastre d'Anvers on n'a plus d'espérance qu'en lui.
Monsieur, depuis quelque temps je me suis retrouvé à Bruxelles pour remonstrer à Messieurs les Estatz plusieurs poinctz concernans le bien et adresseGa naar voetnoot1 des affaires, en ensuivant vostre bon advis, aiant differé de vous escripre jusques à mon retour, pour povoir plus amplement vous informer du succès de mon dit voiage; lequel n'a esté de sy grand effect que désirois, pour la deffortune à nous survenue en Anvers, qui a mis en merveilleuse perplexité tout ces pays, de sorte que toute leur espérance resortit en vous, aiant ferme asseurance qu'avez et le vouloir et le pouvoir d'y donner ordre requiz. Et de ma part, pour vous en communicquer plus particulièrement mon intention, tant de ceste affaire que de plusieurs aultres poinctz, j'ay depesché ce gentilhomme exprès, vous priant luy donner crédence... De Gand, ce 9 de novembre 1576.
VostreGa naar voetnoot2 bien obéissant cousin à vous faire humble service,
Philippes de Lalaing.
A Monsieur le Prince d'Oranges.