15.
Ga naar margenoot+De Vulcob au Roi: Vienne, 26 sept. (*MS. P. C. 397). - Sentiments de l'Empereur relativement à la St. Barthélemy.
....Je fis entendre à l'Empereur nommément qu'il n'estoit point question en cecy du fait de la religion, ny de la routureGa naar voetnoot1 de l'Edit de pacification, ains que la chose estoit procédée de la malheureuse conspiration.... Je ne vous doy céler, Sire, que l'Empereur m'a monstré d'avoir quelque opinion du fait diverse de ce que je luy ay fait entendre.... Entre autres choses il me dict qu'on luy avoit escrit de Rome, n'avoit que trois semaines ou environ, sur le propos des nôces du Roy de Navarre en ces propres termes, que à ceste heure que tous les oyseaux estoient en la cage, on les pouvoit prendre tous ensemble, et qu'il y en avoit qui le désiroient. Et touchant ce que je luy avois dit que cecy ne touchoit aucunement le fait de la religion...., qu'il y en avoit qui le croiront malaysément, mais que le temps et les effects donneront tout à cognoistre. Sur quoy.... je ne fus muet à luy respondre.... que ce n'estoit de merveilles si tels propos se tenoient à Rome, veu qu'il n'y a pas faute de personnes de ce costé-là qui eussent désiré, il y a longtemps, que sans aucune occasion l'on eust fait mourir tous ceux de la nouvelle religion, à quelque prix que c'eust esté...; que l'intention de V.M. estoit de garder l'Edict.... J'espère, Sire! de faire par le tems et par plusieurs audiances que l'Empereur connoistra qu'il y a en ce fait plus de vérité que de vraysemblance, et que, comme je luy dis aussy,