Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565
(1841)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij
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Ga naar margenoot+...Encoires que la ligue en Flandres se soit commancée soubs prétext de vous, j'ay touteffois de longue main bien compris que c'estoit à aultre fin...’ (MS. B. Gr. xvii. p. 98). Et le 7 avril le Cardinal répond: ‘...Je n'ay pas esté jamais si oultrecuydé que de penser que ces Seigneurs eussent besoin de faire ligue contre moy...’ (MS. B. Gr. xvii. p. 171). ...Hier m'appella Berlaymont, pour aulcunes affaires de son filz touchant quelque pension, et depuis me parla de Granvelle pour sçavoir son portement, lequel il dit n'avoir oncques esté si mal avec les Seigneurs comme luy est à présent, et qu'il le vouldroient avoir mangé, et qu'il n'est mieux avec Madame, qui ne l'appelle jamais, ne luy parle, et à peine le daigne regarder, le léssant descouvert, comme le moindre du Conseil des Finances; que Egmont lui faict aulcune fois part de ce que l'on y démesne, affin qu'il signe, ce qu'il at refusé plusieurs fois, disant qu'il ne le fera sur sa simple relation, si l'on ne luy en parle, qu'il n'est pas son chief, mais luy le sien, et qu'il l'at souvent admonesté pour ce qu'il at à perdre, de se tenir sur sa garde, mais que luy, Madame, les Seigneurs, et Armenteros passent oultre: il m'at encores répété les grandes poursuites que l'on at faict après luyGa naar voetnoot(1), pour le tirer à la ligue par BerghesGa naar voetnoot1, MegheGa naar voetnoot2, Montigny, qui rendit plus grande peine que les aultres pour l'induire, mais qu'il a tousjours répondu qu'il tiendroit celle du maistreGa naar voetnoot(2), de- | |
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Ga naar margenoot+mandant s'il y pouvoit estre meilleure ligue que celle qu'il portoit, monstrant son ordre; qu'il tiendroit le parti du Roy et point d'aultre, qu'il avoit lessé de hanter Granvelle ung an devant eulx, encores que l'on le soubçonnoit qu'il luy parloit de nuyt, que Berghes l'avoit déféré d'avoir dit que voulloit faire républicqueGa naar voetnoot(1), ce qu'il luy at mandé n'avoir jamais dit, offrant le prouver de sa personne à la sienne, et qu'il avoit heu [envie] le démentir, quant et quant, disant que cecy procédoit d'ung propos qu'il luy avoit tenu privément et à part un seoir chez Orange, parlant des Estatz que luy sambloient vouloir faire républicque et que le refuz qu'il a faict [de] la ligue at esté la principale cause pour quoy Berghes n'at volu advancer son filz...Ga naar voetnoot1 |
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