Gezangboek voor vrijmetselaaren

[p. 337]

Charmes de l'ordre.

Qui de la Maçonnerie

Ne seroit pas enchanté?
Elle seule est de la vie
La plus pure volupté.
Du couchant jusqu'à l'aurore
Elle donne des leçons;
De vertus elle décore
Ses illustres nourrissons.

De tout tems sous son empire

On a vu les plus grands rois
Pleins de zèle pour s'instruire
De ses adorables loix.
Du couchant jusqu'à l'aurore, &c.

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Dans le silence des armes,

 

Que de braves généraux

 

Se délassent par les charmes

 

De nos augustes travaux.

 

Du couchant jusqu'à l'aurore, &c.

 

 

 

De l'orgueilleuse rudesse

 

Elle seule est le fléau;

 

La roture et la noblesse

 

Par elle sont de niveau.

 

Du couchant jusqu'à l'aurore, &c.

 

 

 

Au grand elle montre un Frère

 

Dans se plus simple artisan;

 

Et veut déhors qu'on révere

 

Le titre honoré de grand.

 

Du couchant jusqu'à l'aurore, &c.

 

 

 

Aux hommes de ses richesses

 

Elle cherche â faire part,

 

Et prodigue ses largesses

 

Aux amateurs de son art.

 

Du couchant jusqu'à l'aurore, &c.

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Sous ses loix elle n'enrole

 

Que de vertueux amis;

 

Et l'équerre est le symbole

 

Du coeur de ses favoris.

 

Du couchant jusqu'à l'aurore, &c.

 

 

 

Chantons, célébrons sa gloire

 

Par les transports les plus doux.

 

Eternisons sa mémoire,

 

En répétant aux jaloux:

 

Du couchant jusqu'à l'aurore, &c.