E. du Perron
aan
F. Hellens
Parijs, 3 april 1935
Paris, ce 3 avril 1935.
Mon cher ami,
Tu es vraîment très gentil de te souvenir encore de nous. Je t'ai attendu à Paris, après ta carte d'Espagne, puis, ne voyant rien venir je me suis laissé retomber dans le train-train des choses. Ecrire des lettres m'est devenu très pénible, depuis la besogne plumassière qui m'est imposé maintenant. Excuse-moi. Je compte bien te revoir un jour ici à Bruxelles, où enfin mes ‘affaires’ sont terminées.
Ci-joint enfin un article que j'ai écrit avec un certain plaisirGa naar voetnoot1. - écrire n'importe quel article m'ennuie à présent un peu. J'espère que tu le trouveras à ton gôut. En tout cas, Bep et moi te remercions pour le charmant petit bouquin, et t'envoyons toutes nos amitiés, ainsi qu'à Maroussia. Comment va la vie pour vous? Ici pas mal, vu les circonstances. J'ai terminé un livre de 500 pages petite impression et en ai le ‘cerveau consterné’.
Bien cordialement à toi,
EdP.