Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermd
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26 du mois de maiGa naar voetnoot1), m'a été rendue hier au soir. Vous aurés vû, monsieur, par mes deux dernièresGa naar voetnoot2), que j'ai eu l'honneur de vous écrire, que je suis dans la même ignorance que vous par raport ce que les gazettes hollandoises ont publié sur mon sujet. J'ôse même vous assurer monsieur, que je n'ai pas le moindre mot de La Haye de qui ce soit, excepté une lettre de monsieur votre frère, dont je vous ai parlé dans ma dernière, que je vous ai écrit avant hier, mais qui n'a pas touché cette corde d'un seul mot. En revanche j'ai plusieurs lettres de félicitations sur ce sujet des officiers de l'armée et d'autres endroits, mais auxquels je n'ai pas répondu. Celle que le général Pretorius m'a écrite est la plus détaillée, c'est pourquoi j'ai cru vous devoir la comuniquer. Je la laisse aussi sans réponse aussi bien que toutes les autres. J'avoue moi-même, que je ne sai que penser d'une publication par gazettes d'une affaire pareille et cela ne laisse pas que de me mettre dans beaucoup d'embarras. Malgré tout cela, je ne change rien à la conduite, que j'ai mené jusqu'ici, observant la même ignorance come ci-devant. C'est pourqoui je n'ai aussi pas fait le moindre pas pour m'instruire de la vérité de ces publications. Vous pouvés dailleurs être assuré, monsieur, que quoique je souhaite avec bien de l'empressement le plaisir de vous revoir, je n'entreprendrai certainement pas l'autre voïageGa naar voetnoot3), avant que d'avoir eu l'honneur de vous parler, quand même votre départ de Vienne dut être retardé plus longtems que vous ne le croïés. P.S. Ne sachant si vous recevés les gazettes d'Utrecht, je prens la liberté de vous communiquer celle qui est venuë avec la dernière poste, qui se divertit de nouvau sous l'article de Vienne sur mon conte. Quoique je méprise généralement toutes les gazettes, elles ne laissent pas que de faire enrager quelquefoisGa naar voetnoot4). |
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