Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermd
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de m'écrire le 25 du mois passéGa naar voetnoot1) pour attendre préalablement un second avis de votre part, comme je viens donc de recevoir celle que vous m'avés bien voulu écrire le 2 du courantGa naar voetnoot2). J'ai l'honneur de vous accuser la bonne réçeption de ces deux dépêches (comptant que celle-ci vous sera encore rendüe à Vienne) et de témoigner la parfaite reconnoissance que je vous dois, monsieur, de la peine, que vous vous donné de me donner si soigneusement avis du retardement de votre départ de Vienne, de même que de la part, que vous voulés bien prendre à ma santé. Je suis bien mortifié de voir, que votre départ pourra se traîner plus longtems et je profiterois avec plaisir des bon conseils, que vous me donné pour me rendre aux bains d'Aix-la-Chapelle, avant que de faire l'autre voïage et de prendre mon parti en consequence. Mais aîant consulté mon médecin sur l'état de ma santé et come depuis le bau tems qu'il fait et avec les mouvemens que je me donne, dont j'ai plus d'occasions ici, qu'à Vienne, je me trouve moins incomodé à ma blessure; il ne croit pas pour le présent les bains absollument nécessaire, surtout si je me sers présentement d'une cûre pour adoucir le sang. Cette cure je la peut fort bien prendre aussi ici, ce qui me seroit d'autant plus agréable que je puis en même tems et avec plus de loisir vacquer à quelques affaires et arrangemens très nécessaires de famille et être plus a portée de pouvoir d'autant plus tost avoir la satisfaction de vous voir en tel lieu et endroit, que vous le jugerés convenable, quand même il ne seroit pas de votre convénience de venir ici, ou vous seriés pourtant reçu à bras ouverts; parceque en ce cas je pourrois toujours aller vous trouver sans le moindre embarras, ou à Leipzig, ou à Blanckenbourg et quand même vous fussiés à Hannover, je pourrois venir à moitié chemin pour nous aboucher, si vous le jugiés convenable, où chacun n'auroit que trois ou quatres lieux à faire. J'espère monsieur, que ce parti vous agrera puisque par là je me trouve en état de pouvoir me régler entierement selon que vous le jugerés à propos et je ne crois pas que cela puisse causer le moindre embarras. |
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