Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdWenen, 1 november 1749Depuis ma dernière du 30 octobre, j'appris, que le prince Louis sera ici dans quelques jours. L'on sait ici, que j'ai fait partir le courier le 30 octobre, parcequ'il faut avoir un ordre pour les chevaux de poste et j'ai été obligé de dire que j'avois écrit pour donner connoissance au prince d'Orange que le prince Louis ne vouloit pas quitter son régiment et son généralat au service de cette maison. Je supphe donc, qu'on me renvoye au plutôt le courier avec la réponce. Pour peu que cela trainât, cela auroit très mauvaise grâce. | |
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J'eus hier une audience de l'impératrice-douarièreGa naar voetnoot1). Elle ne me fournit pas l'occasion de lui parler de l'affaire en question et je ne la rechercherai pas non plus, mais j'apprens que je dois m'attendre à être attaqué par elle à la première occasion, si sa santé lui permet de voir du monde, ce qu'elle fit hier pour la première fois depuis que je suis ici. Elle prendra chaudement le parti du prince Louis. Et il ne faut pas, que je sois embarassé. Je ne pourrai pas marchander. Il faut pour cela, que j'ai les mains libres et que je ne sois pas borné à 10.000 florins par ans de plus ou de moins. Ce qui n'est pas un objet dans une affaire comme celle-ci où il va du tout. L'on peut être sûr que je n'en abuserai pas et que je ferai tout ce qui est possible pour m'informer sous main de quoi l'on se contenteroit. Conclusion, il faut que je sois authorisé en plein et que la réponce vient d'abord. Tout delai témoigneroit peu d'empressement et pourroit faire manquer l'affaire. J'espère pour la même raison, que le Prince d'Orange écrivera d'abord à l'empereur et à l'impératriceGa naar voetnoot2). |
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