Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2

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Willem Bentinck aan Charles Bentinck¹⁾

[B.M., Eg. 1728]

1) Willem Bentinck schreef deze brief op weg naar Wenen, waar hij zou gaan onderhandelen over een overgang van Brunswijk-Wolfenbuttel in Nederlandse dienst, de barrière-kwestie en zijn proces tegen zijn vrouw. Zie Van Huffel, p. 119.

Frankfort, 7 september 1749

En passant à Nimegen j'ai appris, que le frère du conseiller Van der Mieden²⁾ avec le bourguemaître Beyer et monsieur de Randwijck³⁾ font une clique ensemble pour tenir tout dans leur indépen-

2) Adriaan van der Mieden - in groot aanzien bij de Prins - raadsheer, later president van het Hof van Holland. Zijn broer was H. van der Mieden, vrijheer van Opmeer.

3) Bentinck schijnt te Nijmegen onjuist ingelicht te zijn. Justinus de Beyer schrijft althans 24 september 1749 dat Randwijk toenadering zoekt, doch dat men hem moet wantrouwen. Zie Van Schevichaven, p. 53.

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dance et en confusion dans l'amptmanie de Randwijck, où personne n'ose grouiller, jusqu'à ce qu'il voye le succes des représentations faites dans l'autre amptmanie de la Betuwe. Le bien public et la gloire du Prince exigent que tout cela soit examiné et expédié sans délai.

Je vous en prie d'en parler à Gronsfeld et à De Back. Je vous assure, que cela presse beaucoup plus que l'on ne croit peut-être à La Haye. J'ai aussi appris en Gueldres, que les états de la province ont envoyé une gratification en argent il y a quelque tems à Burmania, à Grovestins, à Heyden, à Bigot et à De Back⁴⁾. Burmania a renvoyé son ordonnance, avec une lettre fort polie pour remercier en disant, qu'il ne savoit pas l'avoir mérité et n'a pas accepté. Les autres, à ce qu'on m'a dit, n'en ont pas fait de même. Si j'étois à la place de monsieur De Back, je renverrois aussi l'argent, pour prévenir toute distinction, que l'on voudroit faire entre Burmania et lui et pour n'être pas confondu. Je souhaiterois bien, que Heyden put en faire de même. Vous ferez de ceci l'usage convenable. Et je vous dirai, que cette gratification n'a passé dans les états de Gueldre sans altercation et sans réflexions très odieuses.

Vous devez aussi être averti, que Randwijck, Mörner⁵⁾, Hilburghausen⁶⁾ etc. tout cela tient ensemble. Soyez aussi sur vos gardes, que O. Haren n'engage pas le Prince à lui donner sa parole pour la commission à Turin⁷⁾; car ce seroit le comble du ridicule pour la République. Prenez garde aussi que Schuilenburg⁸⁾ ne vienne pas au gecommitteerde rade. Je sai, que le greffier travaille pour lui. Mais que Delft soit arrangé avec Hogeveen⁹⁾ et qu'on s'y prenne à tems. Quant à la commission de W. Haren pour Bruxelles, plus j'y pense, plus je suis sûr, que cela fera un mauvais effet en Hollande et que, quand cela passeroit sans opposition extérieure ce n'en sera que pire. Demandez au pensionaire son avis, aidez-le, soutenez-

4) Al deze heren behoorden tot de omgeving, of waren gunstelingen van de Prins. Jacob Adriaan Isaac Bigot was kolonel van de garde en kamerheer van Willem IV.

5) Jurrien Hendrik van Mörner, ambtsjonker van Overbetuwe, kolonel commandant van Nijmegen.

6) De prins van Saksen-Hildburghausen, begin 1749 door Willem IV benoemd tot gouverneur van Nijmegen.

7) Vergelijk de aantekening van Charles Bentinck van 10 september 1749. Archives IV, I, p. 388.

8) Willem Jansz. van Schuylenburg, burgemeester van Delft. Zie Bentinck II, nr. 459.

9) Adriaan Gerardsz. van Hoogeveen, een der Veertigen. Voor de afloop van deze zaak: Archives IV, I, p. 481 vlg.

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le et vous pouvez en parlant à la Princesse lui dire, ce que je vous ai dit et vous rapporter à ce que je lui en ai dit à elle la veille de mon départ¹⁰⁾.

10) Zie over deze kwestie ibidem, p. 390, 393 vlg.