Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermd
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Parijs, 10 december 1748Je ne pénètre pas jusques ici dans les sentimens où l'on est par raport à nous. Monsieur de BernstorffGa naar voetnoot1) m'a témoigné, qu'il était bien aise de mon arrivée, qu'il lui paroissoit que cette mission étoit iudicieuse, mais qu'elle l'auroit été infinement davantage immédiatement après la signature des préliminaires, qu'on étoit pour lors mieux disposé, qu'on ne l'est actuellement. (Von Bernstorff wenst mij veel succes, zal mij in mijn onderhandelingen betreffende de handelsaangelegenheden niet tegenwerken. Hij waarschuwt mij, dat er obstakels zijn; bekende mij de opdracht te hebben dezelfde voordelen te bedingen als die, welke de Republiek krijgt. Ben ook door von Bernstorff gewaarschuwd, dat de Zweedse en Pruisische gezanten graag gezien zijn aan het hof en geenszins onverschillig ten aanzien van het voornaamste object van mijn zending). Je ne suis pas entré en matière encore. J'ai vu monsieur de Puysieulx une seule fois et il m'a tenu à peu près le même language, que monsieur de St. Séverin vous a tenuGa naar voetnoot2). Il ne pouvoit me cacher, que le renouvellement du traité de commerce de 1739 étoit impossible, vu les engagemens, qu'ils avoient avec les puissances du NordGa naar voetnoot3). Engagemens auxquels la République les avoit forcé, puisque l'importation et l'exportation des denrées avoit été empesché par les mesures, que nous avions prises. Que les puissances du Nord avoient agi dans ces circonstances avec toutes sortes d'égards pour la France et que les ménagemens réciproques étoient justes. Qu'ainsi on ne pourroit nous accorder de plus grands avantages qu'à ces puissances. Que certains articles du dernier traité de commerce avoient été accordés par le cardinal de Fleury, contre l'opinion de la nation et dans des vuës particulières de liaison, qui n'avoit pas eu lieu. Je vois, qu'il s'agit sur tout des quatre sols par livre, par ce qu'on m'a insinué. J'ai rendu compte de tout cela | |
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à monsieur le greffier Fagel, et lui ai mandé, qu'il me paroissoit, que je pourrois insister d'abord sur l'exemption des cinquante sols par tonneau et des quatre sols par livreGa naar voetnoot4). Ce seroit travailler en quelque façon dans le goût de votre déclarationGa naar voetnoot5), délivrée à la signature des préliminaires. Mais comme dans le traité définitif il n'a pas été fait mention du traité de commerce cela prouve la mauvaise volonté où l'on est icy. Vous en pouvez mieux juger que moi. C'est monsieur RouilléGa naar voetnoot6) conseiller d'état et directeur de commerce, qui est désigné pour traiter avec nous. Monsieur de Puysieulx exalte infiniment son mérite et sa simplicité. Je sai d'ailleurs, qu'il est très habile homme, souple, adroit, et aïant beaucoup de sagacité. On croit, qu'il auroit été possible de faire un meilleur choix par rapport à nous. On s'imagine, que nous nous le trouverons épineux et que, quoique nous n'aurons à traiter ouvertement qu'avec lui seul, nous aurons tout le conseil de commerce en tête. Ergo nous traiterons avec désavantage, du côté de l'habilité, comme il y en a, dans la puissance. J'écris cecy sur le point d'aller à Versailles où je dois être présenté au roi et où j'apprendrai peutêtre quelque chose encore. Je crois que monsieur Van Marselis sera content de moi. Je le ménage avec soin. Nous sommes logés en même hotel. Nous mangeons ensemble pour le dîner et puis nous nous séparons. (Schrijft vervolgens over de hoge uitgaven, die hij heeft wegens het betalen van zijn secretaris, voor wie hij slechts ƒ 250, - per jaar ontvangt. Dan moet hij ook nog de helft der onkosten van een met name genoemd officier betalen. Van ƒ 40, - per dag kan De Larrey nauwelijks rondkomen. Van Marselis heeft dezelfde klachten. Is op 11 december voorgesteld aan de koning en het koninklijk huis). Je n'ai point eu d'audience n'aiant point le caractère d'envoié. Cela m'a épargné de mauvais complimens. |
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