Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermd
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Aken, 10-12 oktober 1748Ga naar voetnoot1)(Uw brief van de 9e ontvangen). Je n'ai pas vu le mémoire, que monsieur de Wasner a présenté à HannovreGa naar voetnoot2). Il n'a pas été envoyé aux ministres anglois ici. Vous m'auriez fait grand plaisir de me l'avoir envoyé. Mais je juge par ce que j'en ai ouî dire dans quel stile il doit avoir été écrit. Je vois par une lettre du duc de Newcastle aux ministres anglois du 3 du courant et par une de monsieur Keith au duc de Newcastle du 27 septembre, je vois, dis je, que le comte d'Ulfeld a désapprouvé le mémoire présenté par monsieur de Wasner, qu'il étoit faché de ce que ce mémoire avoit été présenté et qu'il avoit dit à monsieur Keith, qu'il ne s'inquiétât pas, qu'il pouvoit être assuré, que la grande affaire ne seroit pas retardé par là: que le comte de Kaunitz étoit suffisamment instruit pour terminer cette affaire et pour lever toutes les difficultés, qui s'y rencontreroient. Je vois aussi par la même lettre de monsieur Keith que monsieur De Burmania a été aux prises avec monsieur De BartensteinGa naar voetnoot3) sur le mémoire de monsieur Wasner, qui lui avoit été communique par monsieur Keith et que monsieur De Bartenstein a dit en termes exprès, que les troupes hollandoises entreroient dans les places de la barrière aussitôt que les François en sortiroient; puis, que ce n'étoit pas l'intention de la cour de Vienne d'entrer en discussion sur ces matières-là, jusqu'à ce que l'évacuation fut faite. Par la même lettre je vois que l'empereur lui-même a confirmé à monsieur Keith, ce que le comte d'Ulfeld lui avoit déjà dit. Quand je compose les dates, que je vois, que c'est le mercredi 25: | |
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que monsieur De Bartenstein a dit à monsieur De Burmania, ce que j'ai rapporté ci-dessus, je comprens, que monsieur le comte de Kaunitz doit avoir été instruit des sentiments de sa cour sur cette manière (en dat zijn uitlatingen tegenover mij op 5 en 6 oktober niet voortkomen uit zodanige motieven als u in uw brief veronderstelt, maar uit de omstandigheid, dat Kaunitz wist van de verandering van gevoelens te Wenen. Frankrijk is altijd afgunstig op het Nederlandse bondgenootschap met Engeland en Oostenrijk. Moet de barrière in het verdrag geregeld worden? Van Borsselen veronderstelde, dat - als dit geschiedt - Frankrijk zich wel eens zou kunnen verzetten tegen - of verandering eisen in de fortificaties. Momenteel zegt Frankrijk): Réglez cela entre vous, le PP.MM. et la cour de Vienne, cette affaire ne nous regarde pas, ce sont les propres paroles des ministres de France ce matin. Devant Dieu, peut on dans des circonstances pareilles aller de propos délibéré mêler la France dans des affaires où elle ne peut être melée sans un préjudice manifeste dans l'avenir pour les uns et pour les autres? (U zegt in uw brief, dat het onverstandig is Frankrijk bij de barrière te betrekken, maar tegelijk blijft u vragen om een Franse garantie. Engeland en Oostenrijk zijn het met mij eens. Kaunitz kan ieder ogenblik bericht uit Wenen verwachten. Als Frankrijk en de geallieerden erop aandringen dit artikel af te handelen), j'avoue, que, pour moi, je n'oserois pour cela retarder la signature, quelque respect, que j'aie pour les ordres, que je reçois. (Hierna herhaalt hij wat hij reeds vroeger schreef, namelijk waarom hij ertegen is de barrière-kwestie in het vredesverdrag op te nemen). |
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