Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdDen Haag, 9 juni 1748(Ofschoon Bentincks broer hem wel op de hoogte van de gebeurtenissen houdt, wil Fagel Bentinck een verslag doen van de woelingen in Friesland, die heviger waren, dan in de andere provincies). Après ce qui s'étoit passé à Groningue, les paisans en Frise ont suivi le même example et ont commencé à démolir les maisons des cherchersGa naar voetnoot1) voulant que les pachten seroient abolis. Ensuite ils ont attaqué les maisons de quelques régents, qui leur étoient suspects et ils ont demandé, que le prince d'Orange fût proclamé stadhouder héréditaire, de la même manière, que dans les autres provinces. La cour de justice a voulu s'y entremettre, mais le fiscal avec ses serviteurs a été obligé de retourner sur ses pas, sans avoir pu rien effectuer. Le peuple a là-dessus démoli trois maisons, celle de monsieur Knijf, celle de Van DijkGa naar voetnoot2) et celle du receveur EckringaGa naar voetnoot3). | |
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Les Etats, ou une partie, qui se trouvoit à Leeuwarde, pour calmer le peuple, ont pris une résolution, par laquelle ils ont déféré au prince d'Orange le stadhouderat héréditaire, tant pour la ligne féminine, que masculine, avec le même pouvoir, qu'il a en Hollande et les autres provinces, pour autant que cela convienne avec la constitution de la province de FriseGa naar voetnoot4). Cette dernière clause laissant un équivoque, les Etats ont pris une seconde résolution, qu'ils vouloient faire publier, par laquelle ils défèrent le stadhouderat héréditaire tant pour la ligne féminine que masculine, avec le même pouvoir, qu'il a dans les autres provinces, sans aucune restriction ou réserve, en priant le Prince de vouloir venir au plutost en Frise pour mettre ordre à la régence. Par cette résolution tout paroissoit fini, mais le peuple qui avoit dressé plusieurs points, sur lesquels ils vouloient avoir contentement, les Etats ont été obligé de prendre une troisième résolution, dans laquelle ils accordent, après avoir librement et mûrement délibéré, tout ce qu'on a demandé; et ils ont envoyé une commission ici à la Haye de quatre deputés, pour presser S.A. de venir au plutost en FriseGa naar voetnoot5): sur quoi le Prince a pris son parti d'y aller et après cela d'aller en Groningue, où sa présence n'est pas moins nécessaire, car comme les finances sont en désordre dans les provinces et qu'en Frise le peuple a brûlé tous les livres des pagters, il sera très nécessaire de faire des réglements pour remettre les choses sur un pied raisonnable. Je crois que le Prince partira au millieu de cette semaine, mais il souhaiteroit auparavant d'avoir quelque nouvelle ultérieure de la Frise, car la troisième résolution étant plus équivoque que la seconde, il se pourroit, que quelques-uns eussent encore envie de chiquaner et le Prince ne peut pas bien s'exposer d'aller en Frise, avant qu'on luy | |
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ait déféré le pouvoir, qu'il luy faut, pour redresser les chosesGa naar voetnoot6). Voilà où cette affaire en est à présent. Il y a aussi quelque mouvementsGa naar voetnoot7) en Overyssel touchant l'abolition des pachten, mais comme le Prince a fait faire une publicationGa naar voetnoot8), il faut espérer, que cela n'aura plus de suites. (De Prins wil Fagel meenemen naar Friesland. De officiële brieven moeten dan geopend worden door De la BassecourGa naar voetnoot9). De particuliere worden Fagel nagezonden. BorsselenGa naar voetnoot10) vertrok eergisteren uit Den Haag. Fagel zou gaarne Bentincks mening horen over wat er op het toekomstige congres (vergadering?)Ga naar voetnoot11), waarover overeenstemming werd bereikt, toen Bentinck Den Haag verliet, gedaan moet worden. Men is niet tevreden met de Franse blanco paspoorten; behoren ook voor andere goederen dan koren te gelden en ook voor andere havens, dan Bordeaux) nos marchands hasarderont d'aller en mer sur les passeports, que le commissaire de France, qui est à Amsterdam et à Rotterdam, leurs donnera. |
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