Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdDen Haag, 26 mei 1748(Zendt de ratificatie van de acteGa naar voetnoot1), waarin art. 1 en 2 van de pre- | |
[pagina 18]
| |
liminairen worden geïnterpreteerd. Frankrijk aarzelt onze declaratieGa naar voetnoot2) aan te nemen. De Prins gaat in op het denkbeeld iemand naar Frankrijk te zenden; waarschijnlijk zal De Larrey met die zending worden belast. Misschien zal aan hem een deskundige op commercieel gebied worden toegevoegdGa naar voetnoot3), indien handelskwesties besproken moeten worden, hetgeen weinig zal voorkomen, daar het in de eerste plaats om vernieuwing van het tractaat van 1739 gaat. Gezien Frankrijks houding moeten wij niet verslappen; daarom moeten de Russen zo gauw mogelijk komenGa naar voetnoot4). Mogelijk nog twee bataillons van Weimar en een van Bamberg in dienst nemenGa naar voetnoot5)). Comme par tous les avis de France il paroit qu'il y a grande misère dans les provinces méridionales à cause du manque de blée, j'ay écrit par ordre du Prince en Angleterre, pour proposer, si l'on ne pourroit pas s'entendre, de ne point permettre la sortie des grains des ports d'Angleterre et de la Hollande, jusqu'à ce qu'on en soit convenu autrement ensembleGa naar voetnoot6). Il ne seroit pas juste que les marchands anglois seuls pussent sortir, mais si on pouvoit continuer la défence encore quelque temps, cela pourroit peut-être faciliter beaucoup l'ouvrage du traité définitif. Je suppose que le Prince vous répondra luy-même sur votre lettreGa naar voetnoot7), qui luy a donné beaucoup de contentement, aussi bien quà la Princesse. Je vous suis obligé de m'en avoir envoyé une copie et vous prie de continuer la même chose. Le Prince n'est pas encore parti pour l'armée et ira rencontrer le roi auparavant à Utrecht, pour y avoir une entrevue avec lui, après quoi il conte | |
[pagina 19]
| |
d'aller pour plus de jours à l'armée et puis à GroningueGa naar voetnoot8), où les affaires ont changé beaucoup de face, le Prince y ayant été déclaré stadhouder de la même façon qu'en HollandeGa naar voetnoot9) et dans les quatre autres provincesGa naar voetnoot10): mais tout y étant en confusion, il est nécessaire, que par sa présence il y remédieGa naar voetnoot11). Vous recevrés avec celle ci une lettre de monsieur votre frèreGa naar voetnoot12), qui est heureusement de retour de l'Angleterre. J'ay été présent à sa réception chez le Prince, qui a été des plus aimables. Il paroît être extrêmement bien dans leur esprit et pourvu que cela continue, il n'aura pas lieu de s'en plaindre. Verelst se porte un peu mieux et a quitté sa commission à l'arméeGa naar voetnoot13), ayant dessein de faire un tour à Bath en Angleterre: ce sera Iddekinge qui le remplacera, dont je suis fort aise. Iddekinge sera pour cet effet introduit au conseil d'état et pourra alors étre nommé député à l'armée. J'ai reçu avanthier une lettre du duc de Cumberland, dans laquelle il me marque que l'affaire de mylord Holdernesse est en fort bon train et qu'il ne doute nullement de la réussite. Comme vous me marquiés aussi un mot de cette affaire et que le Prince pourroit quelquefois en être avertis par d'autres, j'ay cru que je devois luy en parler le premier, en lui disant, que si mylord Sandwich nous quittoit, je me flattois, qu'il seroit remplacé par un bon sujet et avec qui j'avois connoissance: ce qui a réussi à merveille, car dès que j'avois nommé Holdernesse, il me dit: ‘C'est une personne que je connois et qui me sera bien agréable, d'autant plus, qu'il a des liaisons avec vousGa naar voetnoot14). Vous avés fort bien fait de le recommander. A la première occasion, que je verray la Princesse seul, je lui en parlerai aussi et verray, si elle le prend aussi favorablement’. | |
[pagina 20]
| |
(Sluit brief van Gronsfeld in, die erover klaagt, dat LeggeGa naar voetnoot15) niet volledig met hem heeft samengewerktGa naar voetnoot16). Vraagt Bentinck met Sandwich te overleggen, maar zonder Gronsfeld te noemen, om dit te verhelpen. Het is zeker, dat ook Sandwich meent, dat de zeemogendheden te Berlijn moeten samenwerken.) J'ay reçu ce matin une lettre de Van Jever d'Amsterdam, qui me presse extrêmement au nom des marchands, d'appuyer la sollicitation pour la restitution des vaisseaux pris par les AngloisGa naar voetnoot17). Ils voudroient en faire un article du congrèsGa naar voetnoot18), aussi bien que de la restitution des vaisseaux pris par les Espagnols: ce que je n'approuverai point: mais je crois pourtant, qu'il seroit fort raisonnable, si on faisoit quelque chose en Angleterre, pour contenter nos gens. Le bourgemaître CorverGa naar voetnoot19) m'en a parlé aussi avec beaucoup d'empressement et m'a prié de vous en écrire, afin de vouloir vous y intéresser auprès de mylord Sandwich. |
|