Briefwisseling en aantekeningen. Deel 1
(1934)–Willem Bentinck– Auteursrecht onbekendLa Ville, 2 avril 1744Ga naar voetnoot2).......M. Prié devenir pour la date de Lundi passé. L. qu'il étoit ainsi. M. Qu'on était allarmé ici. L. Qu'il n'y avoit pas lieu, puisque sa Cour, comme il m'avoit dit hier, souhaitoit de vivre bien avec la République - - Silence | |
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- -. M. Mr. de Fénelon va servir, mais ne reviendra-t-il pas pour prendre congé? L. S'il revient, il faut qu'il se serve de chevaux de louage. Car les siens sont partis. Il a souhaité la guerre. Il aura contentement. Car la voilà. M. Pourquoi Roi d'Angleterre? L. Ah je ne sai pas; nous ne disputons pas la Grande Bretagne. Dans ma Lettre il y a Grande Bretagne. M. Pourquoi Electeur d'Hannovre? L. Il est vrai qu'il y est aussi. M. Ce ne peut être à l'exclusion de Grande Bretagne puisque l'on a voulu faire une invasion. L. Je n'en sai rien. Je n'ai jamais pu comprendre. Depuis que j'ai lu St. Louis, je ne suis pas pour les Croisades et je n'y comprens rien. M. Mais que voulait donc dire cet embarquement. L. Peut-être pour empêcher l'embarquement des troupes en Angleterre. M. Mais si elles ne devoient aller nulle part, pourquoi les mettre à bord à Dunk(erque). Elles n'y pouvoient pas rester toujours. L. Ah, elles auroient pu aller quelque part, je ne sai en vérité où. M. Peut-être a-t-on voulu rendre le compliment à my Ld. StairGa naar voetnoot1). L. Il est certain que Monsr. Stair a toujours eu l'idée de conquérir la France, et qu'il l'a encore. M. Conquérir est un peu fort, mais de bonne foi son plan de prendre Dunk(erque) et de marcher en France, n'était-il pas exécutable, quand il l'a proposé? L. Oui. Il aurait pu marcher avec 10 m. hommes jusqu'à Paris. Mais le retour? M. N'étoit-ce pas le jeu? L. Oui, si on avoit été résolu en Angleterre à la guerre: mais j'en reviens à mon refrain c'en est trop ... Il faloit prendre Dunkerque: on le pouvoit. Quand nous sommes revenus d'AllemagneGa naar voetnoot2), mal en point, il faloit nous tomber sur le corps. Au lieu de cela un Roi d'Angleterre est resté là en Allem(agne) à la tête d'une armée tout l'été à ne rien faireGa naar voetnoot3). M. Je l'avoue. L. Nous avons fait aussi les mêmes fautes. A present nous les réparons. Mieux prévenir qu'être prévenus. Nous tombions dans le mépris. M. Cela est vrai. Tous deux à mépriser. L. Juste. | |
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L. le beau tems pour vous pour Comm(erce). M. Point du tout. Commerce réglé et d'industrie périt. Celui de Contrebande va bien. Commerce de voleur de grand chemin. L. Cela en a le bas du visage. Mais le païs est riche. M. Preuve de la décadence du Comm(erce). L. Hamburg en a enlevé. M. Hamburg aussi. L. En 1701 on crioit misère en Holle et on a soutenu la guerre 10 ans avec 130 mille hommes à la solde de la République.
Les mémoires de Stair et ceux de Trevor se contrastent. Les uns la France pauvre, les autres formidable. La vérité entre deux. |
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