Septentrion. Jaargang 12
(1983)– [tijdschrift] Septentrion– Auteursrechtelijk beschermd
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Chronique
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un ami qui vient de quitter cette terre -avait composé un très court poème intitulé ‘Enfants terribles’. Que font les parents:
Quand ils naissent
Ils les fessent
Quand ils meurent
Ils les pleurent.
Ce quatrain m'est revenu à l'esprit cet été en observant les touristes affalés aux terrasses de Paris, de Bruxelles, d'Amsterdam. L'Europe étouffait: il y avait de quoi fouetter les météorologistes de nos télévisions respectives. Or ces beaux jours sont bien révolus. On les fessait, maintenant on les pleure. L'humoriste-moraliste hollandais Carmiggelt dirait en de telles circonstances ‘Traire des pigeons’. Homère déjà réprouvait les digressions. Où donc voulaisje en venir? Ah! oui, ne trouvezvous pas qu'on a eu un bel et long été?
◼ dans une lettre de 1885 (ou 1886) écrite en néerlandais à son frère Théo, Vincent van Gogh observe qu'il commence à dessiner comme il écrit, c'est-à-dire couramment. ‘Mais le dessin devient plus intéressant quand on ne se contente plus de l'habileté acquise peu à peu, et qu'on vise sérieusement à l'originalité et à une conception plus ample - dessiner les masses au lieu des contours et modeler vigoureusement... Ne va pas croire - ajoute-t-il - que c'est là un chemin plus long, il est plus court. Qui sait dessiner de mémoire une figure est plus fécond qu'un autre qui ne le sait pas.’ Cette citation est extraite du catalogue établi en 1972 pour une exposition au Musée d'art moderne de Strasbourg. Je n'ai pas été étranger à la mise sur pied de cette manifestation, mais la question n'est pas là. Quand Van Gogh dit dessiner couramment dans le sens de parler, d'écrire couramment, il veut dire sans être arrêté dans son mouvement par des obstacles insurmontables, faute de savoir-faire. Il met ainsi le doigt sur l'un des bienfaits de notre temps: l'instruction pour tous et le plus longtemps possible. Or, que constate-t-on? Un seul exemple, pour ne pas me faire assassiner si je disais que les peintres ne savent plus dessiner couramment, que les romanciers ne savent plus raconter couramment et autres gentillesses gratuites. L'exemple m'est fourni par les nouvelles machines à calculer du genre tiroirs-caisse dont disposent à présent les caissières des grands magasins. Ces caisses enregistreuses (dont certaines rédigent les chèques que vous présentez et que vous n'avez qu'à signer) n'additionnent pas seulement le montant de nos achats, elles transmettent aussi des informations d'ordre comptable sur les entrées en argent et les sorties en marchandises. La comptabilité était un travail minutieux qui réclamait me semblait-il une pratique courante de l'arithmétique. J'ai constaté
Jotie T'Hooft (1956-1977).
que les caissières qui manipulent ces engins savent à peine compter. Leur rôle double, doublement méticuleux, n'est pas celui d'une calculatrice, mais d'une mécanographe. On doit adapter notre langage aux exigences du temps. Faire une chose couramment ne signifie plus ‘après avoir appris à la faire par l'étude’. Faut-il se lamenter? S'agit-il d'un appauvrissement? Je ne le crois pas. Qui dit sculpture est-il censé dire statue? Les archivoltes, tiercerons et liernes n'ontils pas droit à notre respect au même titre que les griffons et autres animaux fantastiques du monde gothique qui continue de nous émerveiller? O lecteur! ne rétorquez pas que c'est la statue d'aujourd'hui qui n'est pas toujours sculpture.
◼ le 9 mai 1956 naquit à Bevere lez Audenarde en Flandre un enfant du sexe masculin désormais | |
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Dessins de Jotie T'Hooft reproduits dans la biographie du poète publiée chez Elsevier/Manteau par Walter Nelissen sous le titre ‘Een dichtersleven’ (une vie de poète).
connu sous le nom de Jotie T'Hooft. Il fut enterré dans l'intimité le 12 octobre 1977 dans le cimetière de sa ville natale. Il avait vingt-et-un ans quand il mourut d'une surdose. L'héroïne avait fait une victime de plus. Mais une victime qui dans sa courte vie s'était voulue témoin de sa déchéance, animateur de sa mort lente. Je viens de lire les oeuvres complètes de ce poète maudit dans lesquelles il chante sa ville natale et ses habitants, les paysages de Flandre tout comme sa jeunesse dévastée par l'échec et l'impuissance. C'est un parcours d'athlète stimulé par les dopants qui veut coûte que coûte arriver premier. Jotie tente d'atteindre en un minimum de temps les confins de la solitude et de la mort. Le suicide lui semblait un remède efficace; il se rate et décrit la façon dont il s'y est pris avec une telle minutie qu'on sent battre son propre sang à l'endroit précis du pouls où il s'est ouvert les veines. Tout indique qu'il analyse cette scène comme l'historien René Grousset décrit froidement mais avec la même lucidité la mongolisation d'Orkhon et de Kobdo en Mongolie Extérieure au XIIIe siècle. Pour Jotie T'Hooft le suicide est à la fois un constat et le désir d'en finir avec le doute personnifié en lui. Sa description ne le touche pas en tant qu'individu; elle a, à la rigueur, un sens journalistique. La totalité des poèmes et des textes de Jotie recèlent une joie enfantine à se faire peur et un sarcasme de vieillard qui place son espoir en la disparition du monde en même temps que lui-même. Lisons ensemble (dans ma traduction) les premiers vers d'une lettre écrite à sa toute jeune épouse:
O femme qui étiez mon clavier sur lequel je jouais
Je sais que je n'ai vraiment rien partagé avec vous
Si ce n'est le chagrin qui est à tout le monde
Je meurs et ne puis donc pas me tromper
En disant que vous étiez mon coeur sur terre.
◼ parmi les publications que reçoit un écrivain, il y en a toujours une qu'il met de côté pour en faire ses délices les jours de farniente. Et puis le temps passe, les livres s'accumulent, l'ouvrage qui un instant lui semblait mériter plus qu'un regard est enterré sous une pile de nouveautés. Je soupçonne fort les critiques professionnels de ne lire que les livres cochés pour eux par une main complaisante: il est en effet exclu de se ruer à travers romans, essais, livres d'histoire et d'art dans la perspective de respirer l'air pur de la lucidité analytique au sortir du tunnel. Certes, l'habitude aidant, on lit par chapitres entiers ou en diagonale ou trois lignes à la fois comme on monte les marches d'escalier quand on est jeune et pressé. Ou bien on lit une page au hasard après avoir pris goût à la lecture du ‘prière d'insérer’ que le service de presse de la maison d'édition a rédigé à votre intention, si ce n'est l'auteur lui-même, ou bien un paragraphe toutes les dix pages, bref on se débrouille, on ‘méthodise’, et on se retrouve généralement sur ses pattes conscient de n'avoir pas passé à côté du chef-d'oeuvre ‘qu'on ne peut louper’. Faisant partie d'un jury littéraire (de traductions), je sais à peu près comment l'on doit opérer et ce qui plus est mes camarades et moi ne doutons pas de la qualité d'un livre japonais, hongrois ou turc si la traduction est bonne, de sorte qu'on loue hautement un livre dont on ne déchiffrerait pas un mot sans traducteur interposé. De même, sans téléphone arabe, le critique serait moins crédible dans ses choix. L'un des livres mis de côté il y a quatre ans déjà, et que les nécessités de faire de l'ordre ont soudain fait ressurgir, m'a occupé pendant les premières soirées d'automne. Le titre de l'ouvrage est difficile à traduire: Nederland in stukken. Il s'agit d'un jeu de mots qui signifie aussi bien Les Pays-Bas en morceaux que Les Pays-Bas en pièces (officielles). Cette dernière acception est la bonne étant donné qu'il s'agit d'une chronique historique en images à l'aide de documents d'archives. Deux cents pages grand format de reproductions | |
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Extraits du livre ‘Les Pays-Bas en pièces’ où sont reproduits une ‘Lettre du vent’, émise par la chambre des comptes des domaines de Hollande à l'intention d'un habitant de Zaandam sur le droit du vent (à acquitter?) pour son moulin-scierie à construire en ce lieu (1612); d'un acte notarial concernant la commande d'un bateau (1626); d'une lettre de la Guilde des tisserands d'Enkhuizen; d'un avis officiel de vente d'une brasserie (1719) et d'une notice datant de 1591 du secrétaire de mairie de Leyde, Jan van Hout, relative à l'élection des gouverneurs du négoce des drapiers.
commentées d'actes, de traités, de sceaux, de chartes, de miniatures, d'annonces de mariage, de naissance, de décès, d'extraits' de registres d'état civil en général, de bulletins de baptême, de saufconduits, de passeports, de reçus, de factures, de reconnaissances de dettes, de privilèges, de nominations, de démissions, de renonciations, de jugements exécutoires, d'actes de vente, de rapports, de compte-rendus, de procès verbaux, d'ordonnances, de relevés de cargaisons, de cartes géographiques, d'informations boursières, de circulaires, d'épures, d'arrêtés, de feuilles comptables, d'actions et obligations, d'affiches, de programmes, de requêtes, de pages de livre d'or, de testaments, etc. Ouf! Au moyen de ces documents de toutes origines, les organisateurs de ces relevés d'archives racontent l'histoire des Pays-Bas aussi bien sur le terrain du fait divers que sur celui de la Constitution, de la Justice, de la Police, de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce, de la Navigation et de la Pêche, des Travaux publics et des Transports, de la Vie religieuse et culturelle, des Affaires étrangères et des Finances de l'Etat, de la Politique sociale, de l'évolution des Moeurs et, bien entendu, de la Maison royale. Celle-ci a ouvert ses archives, tout comme les provinces et les communes. On fouille dans ces pièces au fil des pages pour faire connaissance avec le plus vieux registre d'étatcivil des Pays-Bas, celui de la ville de Kampen datant de 1302, pour lire le paragraphe des registres d'Amsterdam mentionnant le mariage de Rembrandt et de Saskia, pour déchiffrer l'acte de décès de ‘Charles Louis de Bourbon, duc de Normandie, Louis XVII, connu sous les noms de Charles Guillaume Naundorff, né au château de Versailles le 27 mars 1785’, et celui de la naissance à Leeuwarden de Margaretha Geertruida Zelle connue elle aussi sous un autre nom, celui de Mata Hari. Passant de l'inventaire des esclaves aptes au travail sur une plantation au menu d'un banquet offert au prince Frederic, d'une feuille de vaccination contre la variole à la sentence de mort de Balthasar Gérard, meurtrier de Guillaume le Taciturne, j'ai vu se | |
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refléter l'histoire de mon pays dans un ensemble d'écritures, de pamphlets, de connaissements, de feuilles d'impôts... On lit avec plaisir le texte original des statuts de l'Université de Leyde établis en 1574 ou celui de la lettre des Eglises néerlandaises réunies protestant en 1943 contre des mesures prises par l'occupant dans les hôpitaux des Pays-Bas. On regarde avec ravissement le dessin en couleurs précisant le caractère des travaux d'aménagement de l'église Saint-Servais de Maastricht en 1463. L'éditeur Fibula-van Dishoeck de Haarlem n'a pas ménagé sa peine pour permettre aux six rédacteurs-iconographes de dresser ce constat de bonne santé des archives néerlandaises et de détailler les faits et gestes de la Hollande du XIIe siècle à 1945. Pièces d'archives, morceaux d'histoire.
◼ il y a quelques années, lors d'un voyage professionnel en Indonésie (destination Borobodur), je visitai Bali en touriste. L'île était sillonnée de jeunes Australiens en moto qui avaient loué l'engin à leur descente d'avion. Les touristes européens, confortablement, que dis-je, luxueusement installés dans les bungalows trois étoiles de leurs hôtels ou sur les terrasses admirablement fleuries de leurs palaces, déploraient le ‘paradis perdu’ du Bali d'antan qu'ils n'avaient sans doute pas connu. Les moins fortunés parmi les voyageurs organisés disaient qu'ils étaient arrivés juste à temps, à la limite du possible... Les paradis perdus sont aux yeux de nos contemporains de plus en plus nombreux. Au hasard de la plume, je note les Baléares, les Açores, les Antilles; Venise, Jerusalem, Dubrovnik, Le Zoute, Acapulco, Syracuse; Katmandou et Monbasa, Torquay et le Mont-Saint-Michel; les îles
La jeune Balinaise Ni Made Siti, dessin de Han Snel (1970).
grecques de Naxos, Paros, Délos et autres souvenirs d'école qu'ils soient dans les Cyclades, dans les îles ioniennes ou les Sporades. Que de Crètes, de Rhodes, de Samos ‘perdus’ de par le vaste monde parce que les touristes s'y ruent, que de Goulimine, Ispahan, Tegucigalpa, Tombouctou soustraits à la voracité des pèlerins estivaux parce qu'on y rencontre tout à fait par hasard un membre du même club de tennis. A moins que l'expédition des affaires courantes en ces lieux ne dérange l'étranger autant que l'aborigène. Que de paradis perdus parce que Chacun (avec un grand C) prend l'avion, le bateau, la voiture et sans le vouloir entre dans l'intimité du voisin (avec un petit v). La migration est un luxe, l'immigration un fléau. A Bali, je rencontrai un Indonésien blond, aux yeux bleus du nom de Han Snel. Il était né à Scheveningen, avait été à l'école à La Haye et vint en Indonésie avec l'armée néerlandaise. Il y a un peu plus de trente ans, il sollicita et obtint la nationalité indonésienne, se maria à la mode balinaise et il gagne sa vie en peignant avec un sens artistique indéniable et commercial certain de merveilleuses femmes de son pays. Je lui rendis visite pour voir ses toiles dans sa maison villageoise des environs d'Ubud où je m'étais installé. Il était sept heures du matin. La chaleur commençait à jaillir à gros bouillons de l'aurore, se déployant comme la corolle d'une gigantesque fleur atmosphérique odorante. Je trouvai Han Snel au travail et admirai les savoureuses lignes et formes de ses modèles dans la riche gamme des couleurs tropicales. Son toucher traduisait un climat spécifiquement local. Il n'avait eu aucune formation artistique hollandaise et pourtant ses Balinaises et leur environnement étaient traités dans la tradition picturale européenne. Han Snel semblait avoir ajouté Bali au chapelet des îles de Zélande. Je lui demandai si pour lui aussi Bali était un paradis perdu. Paradis perdu? paradis perdu?, rétorqua-t-il, en me regardant de ses grands yeux bleus déjà un peu asiatiques, ‘ce sont des expressions qui font partie du snobisme des touristes blasés.’
◼ victime de la récession, un grand magasin néerlandais connaît de graves difficultés financières. Comme son nom s'étale dans la presse des Pays-Bas, autant le nommer. Il s'agit du Bijenkorf, et ce nom est aussi familier pour les oreilles néerlandaises que celui des Galeries Lafayette pour les Français. La maison mère est à Amsterdam au coin du Dam et du Damrak, mais elle possède de vastes succursales à La Haye et Rotterdam, à Eindhoven et Arnhem. J'ai lu que pour sauver ce géant du commerce de détail chacun y met du sien, même (surtout?) son plus redoutable concurrent, Vroom & Dreesman. Il se fait que le Bijenkorf (la ruche, en français) est une sorte d'institution nationale qui se | |
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targue de défendre (et de faire acheter) la qualité. Je citerai deux exemples de gestion commerciale. A l'occasion des ‘dix jours de promotion du disque’, le Bijenkorf a édité un catalogue consacré à la chanson française. Le texte en a été établi par un jeune médecin de vingt-neuf ans, Ignace Schretlen, connu pour ses livres et articles sur le sujet. Destiné comme il se doit à rendre service à l'acheteur, le catalogue est un guide précieux pour tous les amateurs, car il contient un choix de titres de disques de 1950 à nos jours, classés par périodes de cinq ans et par noms de chanteurs, de courtes mais pertinentes études sur la centaine d'interprètes de valeur des trente ans écoulés. Un tableau précise en outre la catégorie à laquelle appartient l'artiste. On sait d'un simple coup d'oeil si le chanteur est également compositeur ou parolier, s'il est de tendance classique ou s'il vise aussi les variétés, s'il est influencé par le folk, s'il prend la voie du pop ou du rock, s'il cherche à prendre sa propre place bien définie parmi les chanteurs: genre Gainsbourg des années 60, Glenmor après mai 1968, Catherine Lara des années 75, ou plus récemment Francis Lalanne. De telles brochures de lancement (80 pages, 30 × 10 centimètres, 40 portraits) sont sans doute inutiles en France où le ‘neuvième art’ se porte plutôt bien, mais que penser de l'initiative du Bijenkorf d'éditer un catalogue similaire en 1983, consacré cette fois à un siècle de poésie néerlandaise à l'occasion d'un mois d'action poétique en avril dernier? Même format que le catalogue précédent, cent pages de texte, une division en rubriques avec de bons commentaires de C.J. Aarts, à qui l'on doit aussi l'introduction. Les datations sont d'excellents exergues: 1880-1900, ceux de Quatre-Vingt; 1900-1920, la génération de
Louis Paul Boon (1912-1979), écrivain, poète, journaliste et peintre flamand, l'un des collaborateurs de la revue ‘Tijd en Mens’ qui paraissait en Flandre dans les années 1950.
1910; 1920-1940, expressionnistes et post-expressionnistes; 1940-1960, poètes de la tradition, poètes de la guerre et de la résistance, ceux de Cinquante; 1960-1980, poésie des années 60 et 70, poésie totale, expériences linguistiques, poésie rationnelle sentimentale, rimeurs et pâtissiers du sonnet... Dans chaque rubrique ne sont oubliés ni les solitaires, ni les singuliers. D'autres rubriques concernent les anthologies, les chrestomathies, la poésie religieuse, les poètes du dimanche, les poètes pop, les amuseurs et les poètes non classés que personne n'a encore découverts. Parmi les poètes du dimanche, l'organisateur a, en fait, classé les chansonniers et les poètes en marge. Cela donne parfois ceci:
Chaque dimanche
je me rends
à la maison de dieu
mais au grand jamais
je n'ai eu la chance
de le trouver chez lui.
Bref, le Bijenkorf vante les mérites des 600 ouvrages qu'il mettait en vente, publiés par 47 éditeurs. Il est à noter que seuls des livres disponibles en librairie figuraient au catalogue. A titre d'exemples, on trouvait 11 recueils d'Ida Gerhardt, 8 de Gerrit Achterberg, 10 de Lucebert, 6 de Harry Mulisch dans la nomenclature. Sous la rubrique Curiosa, on présentait des cartes postales illustrées d'un poème, des bouteilles à la mer véhiculant si je puis dire des rouleaux de poésie, des poèmes sur sous-verre en carton, des poèmes sur boutons, etc. Heureux pays diront certains, pauvre Bijenkorf s'exclameront d'autres. Il est évident que la qualité paye, mais c'est la quantité seule qui est payante. |
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