11 Léon Bazalgette aan Virginie Loveling, Parijs 2.6.1912
Chère Mademoiselle Loveling,
J'apprécie d'autant plus votre bonne lettre que je me rends compte du travail effrayant de correspondance qui a dú suivre pour vous cette belle fête. J'ai trouvé hier en rentrant de la campagne, les journaux que vous avez eu la bonté de m'envoyer, et cette lecture m'a apporté un écho de la grande journée. Un détail qui m'a particulièrement touché est la présence à la fête de la musique de Nevele.
Je voudrais bien vous écrire plus longuement (et vous demander, entre autres choses, si on a traduit en français, quelque chose de vous), mais je pars demain matin pour rejoindre Cyriel, qui nous emmène dans son auto pour une excursion de dix jours en Bretagne. Le voyage sera un peu trop rapide, par suite de la nécessité de rentrer le 12, mais si le temps nous favorise, je suis sûr que nous aurons de bons moments. Claus et Lemonnier seront nos compagnons de route.