Jaerboeken van het souvereine gilde der kolveniers, busschieters en kanonniers gezegd hoofdgilde van Sint Antone, te Gent . Deel 3
(1867)–Anoniem Jaerboeken van het souvereine gilde der kolveniers, busschieters en kanonniers gezegd hoofdgilde van Sint Antone, te Gent– Auteursrechtvrij
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1787.
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Officier, de faire aucune dépense à cause de leur garde, soit en buvettes aux sentinelles ou ceux qui seront sous leurs ordres, soit en musique pour monter leur garde, la plus parfaite uniformité devant être observée entre tous, sans vouloir surpasser l'un l'autre en ostentation, de telle nature qu'elle puisse être. En cas d'allarme qui se donneroit soit par tambour, soit par le tocsin ou autre, tous les volontaires aggrégés aux quatre Confréries octroyées accoureront au plus vîte au corps-de-garde, où ils recevront les ordres du Commité pour agir selon le besoin. Les patrouilles n'iront point sur les remparts ni proche les casernes, d'autant que ces endroits sont suffissamment gardés par la garnison. Si les patrouilles étoient appellées dans quelques-uns de ces endroits, elles s'y comporteront selon les circonstances; mais toujours avec beaucoup de prudence, et en ce cas devront toujours avoir le chef du peloton à leur tête et observer ses ordres. Lorsque les patrouilles s'apperçevront que le feu se manifeste dans quelqu'endroit, le chef du peloton détachera à l'instant un de ses gens au corps-de-garde de la ville pour en prévenir la police, et un à son corps-de-garde pour en prévenir son capitaine, qui fera marcher à l'endroit de l'incendie le monde nécessaire. Tous les commandemens se feront en françois. Les patrouilles se rencontrant dans les rues, se donneront la parole, afin de s'assurer qu'ils sont respectivement de service, celle qui arrête la première reçoit la parole, à l'exception de la cavallerie, qui reçoit toujours la parole de l'infanterie. Il est expressement défendu d'admettre dans le corps-de-garde aucune boisson quelconque, mais au contraire d'avoir | |
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toujours pour base la plus grande sobriété durant le tems du service. Finalement il est statué, que chaqu'un sera obligé de monter la garde tel jour qu'il en sera requis, ou bien, de substituer un autre (mais toujours membre du corps) à sa place. Fait au Commité et publié à la généralité ce 11 août 1787. Comme Greffier, (signé) E.V. de KeyserGa naar voetnoot(1). |
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