Jaerboeken van het souvereine gilde der kolveniers, busschieters en kanonniers gezegd hoofdgilde van Sint Antone, te Gent . Deel 3
(1867)–Anoniem Jaerboeken van het souvereine gilde der kolveniers, busschieters en kanonniers gezegd hoofdgilde van Sint Antone, te Gent– Auteursrechtvrij
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1719.
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association et Confrerie qui a esté erigée depuis plusieurs siecles, par les princes souverains de ces provinces, dont aucuns l'ont daigné l'honorer de leur présence et permis d'estre inscrit en qualité de confrere, meme avant la dite suppression personne n'estoit admis dans la magistrature ou autre charge publique de la ville sans qu'au préallable il avoit fait conster qu'il estoit membre d'une des quatre Confreries ou Sermen establis dans la mesme ville, ce n'est pas que nous doutions que le prince ne pourroit se servir de lheritage et disposer et mesme d'abattre la maison d'un particulier ou d'une communauté quand le bien de l'estat, la defense d'une ville ou quelque autre pressante necessité publique le demanderoit, mais nous croyons aussy qu'il seroit du moins injuste, pour ne point nous servir de l'expression de Lebret, d'user de ce pouvoir sans paier le prix raisonable de lheritage, maison, etc., dont a besoin le publicq: et comme au cas present le ministère, sous lequel le decret en question a este emané, n'a pas seulement permis que l'on s'emparat de la maison et heritage des supplians, mais encor de leurs effects, joyaux et meubles, il nous paroit, Sire (sous correction très-humble), que la justice et lequité qui ont tousiours esté le principal ornement des princes de vostre tres auguste maison et qui eclattent dans un degré tres eminent dans la personne sacrée de Vre Mate demandent qu'elle soit servie de donner les ordres necessaires, point seulement a ce que les supplians rentrent dans la possession et jouissance de leur maison et heritages, avec faculté de faire leurs exercices comme du passé, mais encor que l'on leur restitue leurs effects, joyaux et meubles qui leur ont esté enlevez avec declaration qu'a leur esgard le dit decret du 3 d'avril 1703 vient a cesser: nous remettans, etc. Gand, ce 3 de febvrier 1719Ga naar voetnoot(1). |
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