Publications de la Société Historique et Archéologique dans le duché de Limbourg. Deel 10
(1873)– [tijdschrift] Jaarboek van Limburgs Geschied- en Oudheidkundig Genootschap– Auteursrechtvrij
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obtint en 1485, de l'empereur Frédéric, la reconnaissance de ses privilégesGa naar voetnoot(1). Mais il importe de constater que, dès le 23 novembre de l'année précédente, le chevalier Gisbert de Wachtendonck, représentant sa femme Marie, soeur de Waleran, avait reçu de l'évêque de Liége et comte de Looz, l'investiture du domaine et château de Reckheim, Boorsheim etc., avec ses dépendances, comme provenant de la succession de Guillaume de SombreffeGa naar voetnoot(2). C'est le seul acte de ce genre que nous ayons rencontré, et peut-être le sire de Wachtendonck fut-il aussi le seul de sa famille à reconnaître le jugement de la cour de Curange, qui disposait de la libre baronnie en faveur de l'église de Liége. Les particularités de la vie de Waleran sont inconnues. Le voisinage de Maestricht, où l'évêque Jean de Hornes s'était renfermé, continua d'être fatal au pays, que pillaient et rançonnaient les partisans de la maison de La Marck. Ce fut en 1491, suivant une chronique contemporaine, probablement écrite par un habitant de MaestrichtGa naar voetnoot(3), que le territoire de Reckheim eut surtout à souffrir de ces brigandages. Bientôt pourtant les Liégeois, assaillis à leur tour près de Wezet (peut-être Visé), y furent défaits par les milices du Limbourg, et perdirent dans la mêlée près de deux cents hommes, au nombre desquels on comptait le châtelain de Montfort, qui resta prisonnier. Toutefois, cet échec ne put empêcher une seconde incursion, qui fut suivie des mêmes violences; et comme si les éléments avaient voulu participer aux désastres de cette fatale année, la Meuse, sortant de son lit après un | |
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rude hiver, détruisit les moulins d'Uykhoven, et ravagen les campagnes de ce village. |
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