De Gulden Passer. Jaargang 46
(1968)– [tijdschrift] Gulden Passer, De– Auteursrechtelijk beschermdf. 16 voSi Montanus pouvait faire pour ses amis tout ce qu'il souhaite, et les servir pour une intention précise, crois-moi, cher Ortelius, personne ne serait plus comblé que toi, personne plus heureux que Montanus. Mais je n'ai aucune ressource et tu n'as besoin de rien pour vivre selon mon désir. Ce que je peux, je te l'accorderai volontiers puisque tu désires avoir mon nom comme gage certain de mon amitié pour toi. | |
f. 17Décor: un homme nu sur les épaules duquel flottent les deux pans d'une écharpe - Archimède sortant du bain - brandit de la main gauche un livre ouvertGa naar voetnoot1. Inscrcription: J'ai trouvé. Son ami très cher, Abraham Ortelius, Benoît Arias Montanus.
Benoit Arias (Frexenal, près de Séville, 1527-Séville, 1598) étudia à Séville, Alcala, puis entra chez les chanoines réguliers de Saint-Augustin. Voyagea dans toute l'Europe, étudia les langues mortes et vivantes puis se retira dans les montagnes d'Andalousie d'où son surnom: Montanus. Philippe II en fit son chapelain et l'envoya à Anvers où il travailla chez Plantin à l'édition de la Bible Polyglotte, 8 v. (1569-1572). Il est l'auteur des Antiquitates Judaicae (Leide, 1593) et des commentaires sur les Livres saints. C'est Montanus qui se porta garant de l'orthodoxie - combien douteuse - de son ami Ortelius et lui obtint de Philippe II le titre de Géographe du roi. Max Rooses et Jean Denucé, Correspondance de Christophe Plantin, t. IV (Anvers, 1914), t. V (Anvers, 1915), t. VI (Anvers, 1916), passim. | |
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f. 17 voBlanc. |
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