Postface
pour le IVe volume de cette Revue.
Sur la couverture de ma Revue je promets un ‘Bulletin’ en langue française qui accompagnerait la livraison. Cet engagement date du temps où de fréquents rapports avec les artistes de Dusseldorf et les archéologues de Paris et de Cologne me faisaient éprouver le besoin d'entretenir, de temps en temps, ces bons amis de mes soucis et de mes travaux. Je m'appuyais, dans ma vie militante, sur les phalanges qui, à l'étranger, défendaient la même cause.
Mais depuis, tout a bien changé. A de rares exceptions près, on a accepté mon moyen age. On a reconnu la part qui revient à mes coreligionnaires, quand il s'agissait de constituer l'auguste république des sept Provinces. On a la bonté de me prêter l'oreille, quand je prends la parole, pour vanter la grandeur du grand art, la dignité d'une théorie qui n'écrit pas l'exclusivisme dans sa bannière, la clarté et la probité qui caractérisent (généralement parlant) la critique du XIXe Siècle.
Il est, cependant, encore tant de thèses à défendre, tant de travaux à terminer dans ma patrie, dans ma langue natale, dans l'intimité de notre vie néerlandaise de tous les jours, que depuis le commencement de l'année 1882, je n'ai plus écrit de ‘Bulletin’ français et que, aujourd'hui, ce n'est que pour acquit de conscience, que je prends encore un moment la parole dans cette belle et chère langue de Pascal, de Boileau, de Montalembert et.. de Dumas fils.
Voici ce qui, dans les années 1882 et 1883, a été traité ou inséré dans ma revue: La question du theâtre - mon dernier mot; l'hôtel de ville d'Amsterdam dégradé; le caractère du Stathouder, le Prince Guillaume II, par M.B.-R.-F. van Vlijmen, capitaine d'infanterie; le Philoctète de Sophocle, étude et traduction par M.A. Flament; la H'rodiade par le doct. P.-P.-M. Alb. Thijm; les couleurs des pierres fines; un concours national et le chant patriotique (couronné)