Avis a nos amis a l'étranger.
A partir du 1er Janv. 1856, nous joindrons à chaque numéro de la ‘Dietsche Warande’ quelques pages en langue française. Nous voulons prouver par-là, à nos frères d'armes d'Allemagne, de France et d'Angleterre, que nous sommes profondément reconnaissants de l'appui qu'ils nous ont prêté jusqu'ici. La difficulté de trouver, soit en Prusse, soit à Paris, soit à Londres, l'individu rarissime, dont la bienveillance sache pénétrer assez avant dans l'idiome thiois, pour nous lire, nous et nos collaborateurs néerlandais des XIIIe, XVe et XVIIe siècles, nous fait penser que peut-être nous pourrons être agréables aux amis sus-mentionnés en ajoutant à chacune de nos livraisons:
1o Un résumé en français des articles du numéro en publication,
2o L'Une ou l'autre particularité littéraire ou artistique qui caractérise les sphères de pensée et d'action de la néerlande (Hollande et Belgique flamande), Racontée, décrite ou traduite en français.
Nos lecteurs néerlandais profiteront à ce nouvel arrangement que, par-là, nous ouvrons à nos correspondants, - dans les différentes parties de la grande monarchie de Charlemagne, dans les nobles Iles britanniques, ou ailleurs, -
3o L'Occasion de leur communiquer ce qu'ils jugeront propre à les intéresser, sur l'immense terrain de cette chère et belle archéologie chrétienne.
Le Directeur de la ‘Dietsche Warande’,
Jos.-Alb. ALBERDINGK THIJM.
Amsterdam,
le jour de Ste Ursule,
1855.